PROJET RECOCS : VOYAGE D’ETUDE ET PARTAGE D’EXPERIENCES À BANKIMDE BANGRIN

Dans le cadre du projet RECOCS, l’ONG APIL a effectué en collaboration avec des représentants des villages d’intervention du projet un voyage d’étude à Bankiemdè Bangrin dans la commune de Boussouma.

L’objectif était de partager des expériences avec les coopératives et communautés locales sur des initiatives de développement et de renforcer la cohésion communautaire. D’anciens membres du Programme de Développement Local, dont le Chef du village, ont également contribué aux échanges.

S’inscrivant dans l’approche Reversing The Flow, RECOCS vise à renforcer la résilience locale et à promouvoir un développement durable, inclusif et participatif à Zitenga (Lemnogo, Bissiga), Ziniaré (Nakamtenga) et Korsimoro (Foula-Natenga, Tensobdogo).

MISSION DE SUPERVISION DES ACTIVITES DANS LE CENTRE NORD: PROJET RESCOM

l’ONG APIL et le consortium SNV DRC ont supervisé les activités des bénéficiaires dans les localités de Kaya, Boussouma et Korsimoro dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet RESCOM( Résilience Communautaire dans le secteur Agro-Sylvo-Pastoral)

Les objectifs étaient :

  • D’échanger avec les bénéficiaires du projet
  • Constater l’état d’avancement des activités
  • Apporter un suivi relatif pour de meilleurs résultats
  • Prodiguer des conseils et des recommandations.

Au total :

  • 4 pisciculteurs
  • 5 cuniculteurs
  • 3 groupes AVEC
  • 3 maraîcherculteurs
  • 3 confectionneurs de grillage
  • 1 groupement de transformatrice agroalimentaire

ont fait l’objet des visites de supervision.

Les témoignages confirment une amélioration significative des conditions de vie des bénéficiaires.

En rappel,le projet « Résilience communautaire dans le secteur agrosylvopastoral dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun » (ResCom) élaboré par le consortium composé de SNV et DRC et leurs partenaires locaux de mise en œuvre, est financé par l’Ambassade du Royaume de Danemark (ARD) dans le cadre de son programme de coopération bilatérale 2021-2025 avec le Burkina Faso.

Ensemble bâtissons un avenir plus résilient !

BURKINA FASO : UN POOL ECONOMIQUE ET UN BRASSAGE SOCIAL CREES PAR LE PROJET VLO POUR LES ELEVEUSES DE L’OUBRITENGA.

Une filière locale durable et inclusive, c’est ce que nous voulons en empruntant la voie lactée avec les femmes de l’Oubritenga du Burkina Faso.

Une première expérience nous a donné des raisons de maintenir le cap à la suite des cent-cinquante 150 éleveuses des villages de Goulgo, Barkoundouba, Lelexé, Nakamtenga, Bissiga, Tamasgo, qui ont fait leurs preuves dans la production laitière.

En effet elles sont arrivées à gérer des étables de bovins pour d’autres et de caprins pour certaines avec une production laitière qui alimente une laiterie d’une capacité de cent (100) litres par jour.

Du projet Voie lactée des femmes de l’Oubritenga (VLO) phase 1, le constat sur l’amélioration des vies des bénéficiaires des communautés hôtes et déplacées internes de la région du Plateau Central à travers ces six villages d’intervention, est indéniable.

Au départ, ce projet était assez ambitieux car l’élevage bovin n’était destiné qu’aux hommes et cet entreprenariat féminin n’était donc qu’une phase expérimentale où il fallait déconstruire les stéréotypes et inculquer une approche participative des hommes à travers des plaidoyers, des théâtres fora, des causeries pour asseoir la dynamique du projet.

Au total, ces bénéficiaires ont été formées sur les bonnes pratiques de l’élevage, et ont aussi mis en place cent (100) hangar-étables et cinquante (50) chèvreries.

Également, cent (100) bovins de race Goudali et cinquante (50) caprins de race sahélienne leurs ont été donnés. Tirer leur épingle du jeu ? elles en sont arrivées et accompagnent leurs ménages avec les ressources financières générées par cette activité. Et même, le principe du ‘’qui reçoit donne’’ dit « QRD » a été respecté. Il s’agit là d’un microcrédit animal pour lequel chaque éleveuse bénéficiaire de l’action s’engage à doter une femme de sa communauté non bénéficiaire des fructifications de son activité à savoir un chevreau. C’est ainsi que cinquante (50) autres femmes ont commencé leur aventure.

Au-delà du financier, nous notons que ce projet a permis un brassage ethnique (mossis et peulhs), de propulser l’entreprenariat féminin, de réduire les inégalités du genre, de mettre en place un réseau de femmes leaders dans le domaine laitier et actives dans la défense des droits de l’Homme et la mise en place d’une laiterie gérée par une société coopérative « VOLAFO » des éleveuses bénéficiaires.

En témoigne Diallo Mariam, une éleveuse. ’’ J’ai eu la chance d’être une bénéficiaire du projet VLO et de mon élevage, je suis une fierté pour ma famille. Avec les autres bénéficiaires il n’y a plus de barrière entre peulh et mossi et les personnes déplacées internes cohabitent pacifiquement avec les communautés hôtes. A présent j’ai ramadan de plus, le petit de ma vache. Mes enfants consomment le lait de vache qui est très nutritif et j’arrive à en vendre et à subvenir aux besoins de ma famille. Sans oublier que j’ai appris à cultiver du niébé fourrager dont les graines améliorent l’alimentation de mon ménage et le fourrage bénéfique à mes animaux. Mon monde a beaucoup changé avec l’accompagnement de mon mari sous les conseils du projet’’.

Ce bilan positif et la volonté d’autres femmes de vivre cette aventure a conduit l’ONG APIL et son partenaire Elevages Sans Frontières à défendre une seconde phase pour VLO qui vise l’amélioration de l’autonomie des femmes et des jeunes ruraux par le renforcement d’une filière laitière locale qui répond aux enjeux socioéconomiques et environnementaux.

Il a ainsi été question de cibler cent (100) bénéficiaires qui auront un coaching de leurs devancières pour leurs projets d’entreprenariat visant leur autonomie et une appropriation de pratiques agroécologiques comme leviers d’atténuation de la vulnérabilité alimentaire et environnementale.

Également la coopérative VOLAFO sera accompagnée dans sa professionnalisation et dans l’enrichissement des plaidoyers en faveur des actrices et acteurs de la filière lait local.

L’aventure continue avec cent autres femmes pour cette deuxième phase de la voie lactée des femmes de l’Oubritenga.

 

 

 

L’ESPOIR RENAIT POUR LES PERSONNES DEPLACEES INTERNES ET HOTES DE FADA

En effet 571 Personnes Déplacées Internes (PDI), 179 Hôtes dont 477 femmes et 273 hommes ont bénéficié de kits AGRs, matérialisant la composante transfert d’actif productif pour la mise en place et le développement des activités génératrices de revenus.

Une première cohorte a consisté à octroyer des kits alimentaires aux bénéficiaires afin de les rendre disponibles et moins préoccupés pour assurer la cohorte 2.

Pour cette cohorte une quarantaine de kits AGRs ciblés dont : l’embouche ovine, l’aviculture, production de jus naturels, la coiffure, la mécanique moto, cosmétique, lavage auto moto, restauration, couture, vente de céréales, aviculture, saponification etc.

Des formations de recyclage ont précédé les dotations pour faciliter aux bénéficiaires l’accès au marché à travers leurs produits désormais de qualité.

L’ONG APIL est partenaire de mise en œuvre et conduit sous l’appui financier de la coopération suisse au développement à travers la DDC au consortium CORADE-CACH, la direction régionale en charge de l’action humanitaire, la mairie de FADA et tous les acteurs régionaux et locaux.

 

UN GRAND SOULAGEMENT POUR LES PISCICULTEURS DU CENTRE NORD

L’ONG APIL à travers son projet PESA ,en partenariat avec l’ONG Cordaid a redonné des raisons d’aller de l’avant à une trentaine d’entrepreneurs piscicoles des localités de Kaya, Boussouma, Korsimoro, Ziga, Boulsa et Kongoussi

Chacun a reçu un kit constitué de glacières de marques igloo, des caisses isothermes et des tables-vitrines de vente.

Cette dotation facilite l’activité piscicole et garantit des produits finis de qualité que les bénéficiaires offriront à la clientèle.

L’objectif de cette distribution est de permettre aux bénéficiaires d’exercer plus facilement leur activité et assurer des produits finis de qualité aux clients.

Ce projet vise à faciliter la création de 1650 entreprises piscicoles pour au moins 2750 emplois directs et la production de 600 tonnes de poissons.

Cela constitue un modèle de pisciculture entrepreneuriale et familiale robuste, résilient et rentable, ce qui donne une lueur d’espoir à cette chaine de valeur dans toutes les localités concernées.

FACILITER LA VIE AUX COMMUNES DE BOULSA ET ZIGA : LA RESILIENCE INTEGREE EN FAIT SON AFFAIRE

Dans l’optique de soutenir la construction durable des économies rurales et des ménages en vue d’assurer le développement de la résilience et la réduction de la malnutrition, il convenait de mettre sur pied un processus intégré et dynamique à travers le soutien à la mise en œuvre des Planifications collectives villageoises, élaboré par les communautés des communes de Boulsa et Ziga, avec l’appui de PAM, APIL et les services techniques déconcentrés de l’état.

Pour ce fait, plusieurs initiatives ont été menées dans les écoles, et plusieurs hectares de demi-lune et des sites de compostage ont été mis en place.

Cela vise à assurer une alimentation saine aux bénéficiaires et inculquer aux plus jeunes les bases de la culture maraichère.

Quant au compostage, il permet aux bénéficiaires d’utiliser tout ce qui est naturels sans produits chimiques pour leur surface de culture.

Le système de demi-lune qui est une des méthodes pour les zones arides permettra aux bénéficiaires de faire face au climat qui n’est pas toujours favorable dans leurs zones.

Pour une bonne mise en œuvre ,des visites régulières sont effectuées sur les sites par APIL et les services techniques pour un suivi et un bon avancement des travaux.

EN MARCHE POUR UNE RECUPERATION DES TERRES DEGRADEES

Le  champ de bataille du projet GIRE est de Promouvoir la gestion durable et adaptative des ressosurces en eau et faire face aux impacts du changement climatique tout en favorisant la résilience des espaces de productions agropastorales.

Mis en œuvre par le consortium Humundi-APIL avec l’appui de l’Agence de l’eau du Nakambé(AEN) cette fusion permet aux bénéficiaires de  faire face aux caprices de la nature.

Trois villages de la commune sont bénéficiaires de ce programme et ont reçu du matériels agricoles essentiels pour faciliter les travaux de récupération des terres dégradées .

Les villages de  Dayarguetenga, Pindemtenga,Lelexé  de la commune de  Zitenga ont été dotés de : brouettes ,pelles, pioches,marteaux, barres à mine, triangles à pente, cordes de façon consécutive.

Grace à cette dotation, les producteurs  possèdent désormais des outils modernes pour facilement récupérer les terres dégradées et optimiser les pratiques agricoles et d’accroitre leur rendement.

RELÈVEMENT DES COMMUNAUTÉS DÉPLACÉES INTERNES ET HÔTES DE LA REGION DU CENTRE NORD PAR UNE ASSISTANCE ALIMENTAIRE À TRAVERS LE PROJET GADICH

Le Burkina Faso connait une fragilité depuis 2015 en lien avec les attaques terroristes. Cette insécurité impacte négativement les activités productives et freine les initiatives locales de développement. A cette situation vient s’ajouter la crise liée aux catastrophes naturelles, aux aléas du changement climatique, à l’insuffisance des ressources naturelles et aux tensions intercommunautaires. Tous ces effets combinés de plusieurs facteurs ont entrainé un flux important de personnes déplacées à l’intérieur du pays. Les perspectives de retour immédiat ainsi que les opportunités sont très faibles d’où un accroissement des besoins des PDI et des communautés qui les accueillent.

Intervenant dans la région du centre nord qui accueille à elle seule près du tiers des PDI, l’ONG APIL ne peut rester insensible face à la situation qui prévaut. C’est dans ce sens que plusieurs projets d’urgence sont écrits, défendus auprès des partenaires techniques et financiers et ont vu le jour. Au titre de ces projets, nous avons la graduation pour l’autonomisation et la dignité des personnes déplacées internes et leur intégration au sein des communautés hôtes (GADICH), une innovation de 2022 qui va toucher près de 3000 bénéficiaires dont 90% de femmes du Sanmatenga (commune de Kaya et Boussouma).

Ce projet assez particulier a une stratégie de mise en œuvre basée sur l’approche graduation dont les piliers reposent sur la protection sociale, la promotion des moyens de subsistance, l’inclusion financière et l’autonomisation sociale. Mis en œuvre par APIL en partenariat avec CARITASSE SUISSE, BOMA et la FONDATION HIRONDELLE, le projet GADICH a pour objectif d’améliorer l’autosuffisance des personnes déplacées et alléger les pressions sur les communautés hôtes tout en mettant en place une approche axée sur le développement durable qui renforce leur résilience d’ici juin 2024. C’est un objectif qui va en étroite ligne avec le triple nexus qui répond à un constat selon lequel les personnes en situation de crise ne vivent pas des réalités compartimentées mais, ont à la fois des besoins conjoncturels d’assistance humanitaire, des besoins structurels de développement et surtout le besoin d’être dans un état d’esprit et un environnement de paix. Avec les bénéficiaires de GADICH, nous voulons parvenir à leur relèvement, recouvrir leur dignité, les mettre dans une dynamique d’actions de développement durable et de consolidation de la paix afin de les faire sortir de l’extrême pauvreté.

En attendant le plus urgent est de leur apporter une assistance alimentaire. C’est pourquoi une assistance des bénéficiaires à la consommation sera effectives sur une période de trois mois.

Ainsi Le Haut-commissaire de la province du Sanmatenga a procédé au lancement de cette assistance. Les équipes techniques de l’ONG APIL poursuivent les distributions dans les deux communes d’intervention. Ce sont au total deux cent vingt-cinq (225) tonnes de riz, cent huit (108) tonnes de niébé et vingt-sept mille (27000) litres d’huile qui feront le bonheur des PDI et des familles hôtes. Comme l’a dit le Haut-commissaire du Sanmatenga, cette assistance vient à point nommé pour permettre aux communautés affectées par la crise d’avoir de quoi se nourrir. En témoigne Sanata SANFO, l’une des bénéficiaires : ‘‘ aujourd’hui je suis soulagée. Mes enfants et moi ne nous ferons plus du souci pour la nourriture. Nous n’avons pas demandé à être dans cette situation et là où nous étions, nous avions nos activités et on arrivait à satisfaire nos besoins. Hélas, l’insécurité nous a obligé à fuir en laissant tout derrière nous. Nous ne sommes pas des fainéants c’est la situation qui oblige. Je remercie de tout cœur l’ONG APIL et ses partenaires financiers pour cette assistance et la proximité. Nous avons une lueur d’espoir avec ce projet et nous souhaitons que Dieu donne les moyens à nos bienfaiteurs pour nous assurer une réinsertion sociale et surtout une autonomie financière’’.

Les barrières de l’extrême pauvreté, nous pouvons les repousser. Il suffit juste d’y aller ensemble, main dans la main. Puisse le retour de la paix au Faso être immédiat.

 

 

article rédigé par le Département de la communication et de la mobilisation de ressources de l’ONG APIL

annuel report

LE CHEMIN POUR UN CONSOMMER LAIT LOCAL AU PROFIT DES ELEVEUSES DU PROJET VLO : SEMAINE DE SENSIBILISATION AUX COMMUNAUTES DES VILLAGES D’INTERVENTION ET ENVIRONNANTS

Débuté en octobre 2020, ce projet poursuit son bonhomme de chemin comme il se doit jusqu’à nos jours. Il a en effet renforcé les moyens et les capacités des bénéficiaires en élevage avec le travail d’itinéraires d’élevage bovin et caprin laitiers, des formations en élevage adapté au contexte environnemental, sécuritaire et aux exigences de la production laitière avec notamment une complémentarité cultures-élevages, une amélioration des sites d’élevage et le renforcement du Cheptel.
A cette étape du projet un autre partenaire, nous rejoint pour une complétude en menant un diagnostic genre pour mettre en lumière l’investissement des femmes sur la filière mais aussi des freins, des inégalités et des violences qu’elles vivent et qui handicapent le développement de leur entrepreneuriat et de la société en général.
Seuls, nous ne le sommes plus dans ce plaidoyer en faveur de la femme et du lait local. Batik international, puisse que c’est de cet allié qu’il s’agit, a apporté une plus-value à notre intervention. Ainsi l’axe transversal du projet « Défense des droits et de l’autonomisation des femmes » est complété par le projet ‘’Parions l’égalité’’ qui veut contribuer à la réduction des inégalités liées au genre en favorisant l’insertion socio-économique des zones urbaines et rurales.
Pour ce faire, nous avons fait une campagne de sensibilisation cette semaine du 29 mai au 3 juin 2023 à travers des théâtres fora pour stimuler le changement de comportement des communautés des six villages du projet VLO et environnants. La pièce théâtrale faite aux communautés a été réalisée par la troupe théâtrale Bassy de Ziniaré. Cette troupe, a pu lier l’utile à l’agréable en faisant ressortir des saynètes qui touchent les thématiques d’élevages durables et résilients, l’entrepreneuriat féminin, l’égalité des chances et le produire/transformer/consommer local.
Les objectifs visés par cette campagne d’une semaine de sensibilisation sont d’encourager le développement de bonnes pratiques d’élevage, d’amorcer une réflexion et un dialogue autour de l’égalité des droits entre hommes et femmes et de renforcer la connaissance et la capacité de choix des consommateurs pour un soutien aux économies locales.
Le bilan de la semaine se solde satisfaisant à en croire les participants des théâtres fora. En témoignent les impressions recueillies au terme des sensibilisations.

‘’Cela fait plus de 30 ans que je vis à Lelexé, je n’ai pas encore assisté à un théâtre forum. J’apprécie bien cette première expérience. C’est certes une mise en scène comique mais au-delà, le théâtre fait ressortir le vécu quotidien des femmes et des hommes. Ce fut un canal par lequel des messages forts nous sont transmis. Je pense que chacun a pu tirer des leçons de vie de cette activité et je remercie l’ONG APIL, Elevages Sans Frontières et Batik International pour cette belle opportunité’’ témoignage de Boukaré Diandé du village de Lelexé

Quant à Awa OUEDRAOGO habitante du village de Tamasgo, elle s’exprime en ces mots : ‘’ J’ai eu raison de venir suivre le théâtre forum car nous en sortons avec de bons exemples de vie avec les hommes et nos ménages pour le bonheur de tous. Merci au projet et à ses partenaires pour avoir pensé à nous. Ce que nous pensions du fond de nos cœurs et que nous ne pouvons pas dire aux hommes, vous l’avez aujourd’hui fait et cela est une grande avancée. De par les différentes réactions pendant et après le théâtre forum, je crois fortement à un changement pour permettre une égalité de chances à tous et à toutes.
Terminer cette expérience sans vous dire le caractère révélateur de notre activité phare serait vous priver de la réalité du terrain. De notre passage dans les six villages, nous avons constaté que la psychose de l’insécurité a éteint cette flamme qui rassemblait les communautés. Cette campagne de sensibilisation a sonné comme un moment à caractère récréatif, de retrouvaille entre communautés du même village et inter-villages. Une des participantes a avoué que cela faisant très longtemps qu’elle n’avait pas autant rit. Ce fut un plaisir pour nous de voir aussi ces personnes déplacées internes des villages visités s’en réjouir, éclater de rires.
Court soit-il, ce fut magique et cela a permis un temps soit peu d’oublier les soucis et de croire et projeter un avenir meilleur. De telles activités sont donc à perdurer.
L’ONG APIL, ELEVAGES SANS FRONTIERES et BATIK INTERNATIONAL sont remerciés par les communautés pour cette aventure lactée avec elles au pari de l’égalité des chances.

Adoption du plan de formation du personnel ONG APIL 2025-2027

Le plan de renforcement des capacités des techniciens de l’ONG APIL pour la période 2025- 2027 vise à améliorer  les compétences et les capacités  du personnel travaillant pour qu’il puissent mieux soutenir les initiatives  de promotion du développement durable; ce document est donc porté à la connaissance de tous et de toutes pour toute fin utile; après six mois d’enquête  auprès du personnel, nous avons la joie donc de vous porter l’information de l’existence de cet outils pour renforcer la performance de nos équipes .